Croissance secteur privé : petite croissance encore fragile en mars
Ce n’est pas le Pérou mais ce n’est pas la stagnation .Finalement, une évolution qui s’ inscrit dans la trajectoire prévue par les experts autour de 1% de croissance en 2015. Un niveau évidemment insuffisant pour retourner les tendances du chômage mais quand même satisfaisant au regard des évolutions tendancielle mondiales. En tout état de cause, cette progression serait insuffisante pour enrayer la hausse du chômage, souligne Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévision de l’OCDE , qui estime à 1,5% le niveau de croissance qui permettrait de « stabiliser » le taux de chômage. L’institut table ainsi sur un taux de chômage de 9,8% l’an prochain, après 9,7% cette année. Et il estime que le déficit public ne devrait que faiblement se résorber, à 4,3% en 2015 après 4,5% cette année. Des chiffres encore une fois proches des prévisions du gouvernement, qui vise 4,4% en 2014 et 4,3% en 2015. Au plan mondial, A apert les Etats Unis ( et encore in a révisé à la baisse les prévisions), c’est l’atonie de l’activité qui domine. La preuve surtout avec le recul de la production manufacturière en Chine. L’usine du monde tourne au ralenti car la demande internationale se tasse. A noter aussi des mouvements de yo-yo dans l’activité qui sont la conséquence des interrogations des acteurs sur la reprise. Pour la France L’activité du secteur privé en France s’est maintenue en croissance en mars mais de manière un peu ralentie par rapport à février, a annoncé ce matin la société d’études économiques Markit en publiant un indice d’activité provisoire PMI à 51,7 points. Cet indice composite (industrie et services) était à 52,2 points en février. Même un peu plus bas, il reste donc, selon cette première estimation, au dessus de la barre des 50 points qui délimite les périodes de croissance et les périodes de récession.